Vous le savez, chez Dumoulin Bicyclettes, il nous tient à coeur de vous voir éclairés. Il est plus dangereux de rouler sans lumières de vélo actives la nuit, en ville ou en campagne, que de rouler sans casque. L’obscurité est belle lorsque maitrisée : sous la pluie, dans la nuit, allumez-vous!
 
Lumières de vélo, que choisir ?
 
Consultez notre page spéciale «Bien vivre son hiver à vélo», et plus spécialement la section «Éclairage».
Qu’y trouverez-vous ? Notre sélection de lumières rechargeables et nos lumières à piles conventionnelles. Sélectionnez celles qui correspondent le plus à votre pratique.
 
Piles vs rechargeables
 
Pour tous ceux qui veulent être visibles une fois de temps en temps, ou pour les parents qui poussent leurs enfants en poussettes, les Bontrager Glo et Ember sont des valeurs sûres.
Les paires Ion/Flare sont aussi très pertinentes et vous choisirez les plus puissantes lorsque votre fréquence d’utilisation le justifiera. Les lumières à piles, conventionnelles, sont très fiables. Il ne faut simplement pas oublier de changer les piles. Un phare arrière en perte d’énergie n’est pas sécuritaire.
 
Les lumières rechargeables ont cependant la côte : plus puissantes, plus «écologiques» (elles permettent de réduire le nombre de batteries en circulation), plus techniques, elles sont une vraie bonne solution pour tous les navetteurs quotidiens.
Vous aimerez par exemple les Blackburn Click ou les Bontrager «city» pour leur compacité. Faciles à installer, elles sont aussi très simples à emporter dans son sac à main, sa poche de manteau, etc. Même si elles ne sont pas les plus puissantes, ces lumières sont adéquates pour être visibles à toute heure. À noter que plus vos lumières sont petites, moins elles peuvent durer longtemps sur une charge.
C’est pourquoi les Light&Motion Urban ou encore les Bontrager sont des excellents choix pour tous. Ces lumières éclairent votre passage, mais vous situent aussi très bien sur la route. Ce sont des phares assez compacts et qui disposent d’une autonomie tout à fait honorable. Ce sont aussi ces lumières qui ont les meilleures atouts pour les intersections : en effet, elles vous positionnent aussi latéralement grâce à leurs diodes latérales. On vous verra lorsque vous attendrez à votre arrêt.
 
Positionnement des lumières de vélo et mode d’éclairage
 
Une fois que vous avez choisis vos lumières, comment bien vous en servir ? Où positionner ses lumières pour que les automobilistes vous voient au mieux ? Quel mode d’éclairage faut-il privilégier, clignotant ou continu ?
 
Il est important de vous assurer que vos lumières sont réellement visibles, c’est-à-dire que rien ne fait obstacle à la diffusion du faisceau lumineux et que ce dernier est orienté de la bonne façon. Par exemple, un feu avant qui éclaire les étoiles, c’est peut-être sympa en prévision d’une rencontre du troisième type, mais ça n’a aidera personne à vous voir venir. Un deuxième exemple, un feu arrière posté sur une tige de selle, mais avec une caisse de lait juste derrière ne sera pas très efficace. Bref, faites attention à ce que vos faisceaux lumineux soient bien orientés (vers le sol et environ 5-6 mètres devant vous pour le feu avant, vers l’arrière, plutôt plus vers le sol que vers le ciel pour le feu arrière), et que ni un manteau, un panier à l’avant, un sac ou une caisse de lait n’empêche vos lumières de faire leur oeuvre.
La meilleure position pour un feu avant est au bas de la colonne de direction. Où ? Juste au-dessus de votre garde-boue. C’est là qu’on positionne les lumières à dynamo. Bien entendu, cela est valide si vous n’avez pas de panier à l’avant. Positionner une lumière sur le guidon entre ses mains, c’est aussi un excellent endroit.
Pour le phare arrière, la meilleure position est encore au niveau de la roue, sur un garde-boue arrière, ou sur une plaque à l’arrière de votre porte-bagage. La tige de selle est également un bon endroit, mais prenez garde aux manteaux longs, aux sacs à dos, etc. En parlant de sac à dos, une lumière sur un sac à dos est efficace, quoiqu’elle dirige le plus souvent son faisceau lumineux vers le ciel plutôt que vers la route. Positionner sa lumière arrière sur une sacoche gauche est également un très bon endroit.
Retenez qu’il est important de ne pas avoir des lumières de vélo positionnées trop bas ou trop haut. L’orientation du faisceau lumineux doit être logique : vous ne cherchez pas à éclairer les étoiles mais le sol !
Terminons-en ici avec les modes d’éclairage. Beaucoup d’entre nous aiment se voir clignoter. Nous recommandons d’y aller avec la logique encore une fois. Le jour, il est bon de clignoter pour attirer l’attention des automobilistes. Par exemple, lorsqu’il pleut, lorsque le ciel est particulièrement sombre ou en cas d’intempéries quelconques. En revanche, lorsque le soir est venu, nous recommandons d’utiliser les modes continus ou les pulsations lentes. Pour voir en avant, ce sera plus confortable pour vous et les autres cyclistes rencontrés n’auront pas l’effet «stroboscope». Pour l’arrière, la pulsation lente ou l’éclairage en continu vous positionnera clairement sur la route, sans ambiguïté, et l’appréciation de la distance sera plus facile pour les autres usagers de la route.