N’est-ce pas dangereux de rouler en vélo en hiver ?
Statistiquement, non. Le nombre d’accidents impliquant des cyclistes n’augmente pas pendant l’hiver [Référence – état du vélo _ Vélo Québec]. Personnellement, je ne me suis jamais senti menacé non plus. En tout temps, le danger principal pour un cycliste est la collision avec un autre véhicule. Ça ne change pas pendant l’hiver. Je reste prudent, mais je n’ai jamais senti de différence avec les autres saisons.
Comment fais-tu pour rouler pendant ou après les grosses tempêtes?
J’aime bien cette question ! Elle sous-entend qu’il faut être capable de se transformer en super-héros sur deux roues ! La réalité est moins spectaculaire : s’il y a trop de neige ou de verglas, je ne roule tout simplement pas.
Chaque matin, je jette un coup d’oeil dehors et, si la météo me semble trop difficile pour prendre ma voiture, je ne prends pas mon vélo non plus. Je dépoussière le pot de change et je prends le bus !
Les raisons ne manquent pas pour justifier cette pratique, -rouler dans la neige, l’amour du froid, des paysages hivernaux, pour rester en forme, pour l’environnement-. Certains ne roulent que lorsqu’il fait beau, que les rues sont entièrement dégagées, alors que d’autres deviennent tout excités à l’idée de braver une grosse tempête! Je crois qu’il est important de considérer la possibilité de ne pas prendre son vélo, de faire autrement. Se créer un «plan B» est alors une autre manière de bien vivre son hiver à vélo.