Lorsque vous êtes cyclistes, vous avez deux devoirs envers votre monture : gonfler ses pneus et lubrifier la chaine. Ici, on vous explique pourquoi offrir un coup de pompe à vos pneus. Ils vous remercieront.
Pourquoi gonfler ses pneus ?
La première stratégie – et probablement la plus importante – à mettre en place pour éviter les crevaisons, c’est de garder ses pneus à la bonne pression. C’est aussi le meilleur moyen de vous assurer de deux autres choses : la durabilité du pneu en lui-même, la performance du roulement. Un pneu roulé à la bonne pression s’use moins rapidement. De plus, il offre un meilleur confort, un meilleur roulement, une meilleure adhérence. On a tous déjà fait l’expérience d’un pneu sous-gonflé… le moins qu’on puisse dire, c’est que «c’est pas l’fun».
Instaurez la cérémonie du gonflage
Aussi, nous vous recommandons fortement d’avoir à portée de mains une pompe «sur pied». Si, si, oubliez les pieds de plombs et faites-vous un petit rituel : sur vos calendriers, inscrivez-vous une tâche récurrente «gonfler les pneus». Par exemple, instaurez cette «cérémonie du gonflage» le rituel chaque dimanche après-midi, après le café, ou avant le thé… selon la température ; ça prend cinq à dix minutes, et la fiabilité de votre moyen de transport quotidien verra sa côte prodigieusement augmenter.
La pompe sur pied permet de passer au triple A du crédit anti-crevaison, sans que cela soit trop douloureux et surtout, avec le plus de précision.
Pourquoi ? 1°) Parce que c’est moins forçant ; 2°) parce qu’une bonne pompe est munie d’un lecteur de pression (ou «manomètre»). Vous êtes ainsi assurés de pouvoir pressuriser vos pneus dans les bornes annoncées par le manufacturier.
Quelle pression dois-je mettre dans mes pneus ?
Rien de plus simple que de connaitre la pression adaptée : c’est inscrit sur les flancs du pneu. Toujours. Et toujours en bars (pression en kilogrammes) ou en PSI (pression en livres). Vous avez toujours une côte maximale et souvent une fourchette de pressions : par exemple «maintenir entre 2,5 bars et 5 bars». Petit astuce : sur des pneus noirs, la lecture n’est pas évidente. Passez une craie blanche sur les inscriptions et tout s’éclaircira.
Gonflez donc vos pneus à la pression indiquée.
Maintenant, à vous de ressentir la pression. Sur une route asphaltée, belle et roulante, une pression élevée sera probablement très agréable, avec une impression de grande efficacité. Sur une route cahoteuse, une pression plus basse offrira une meilleure souplesse de la carcasse du pneu et par extension confort et contrôle. Il est intéressant de lire le blogue de la marque René Herse Cycles à ce propos. Ce n’est pas parce que votre pneu est gonflé à bloc que vous irez plus vite ! Mais c’est un autre sujet.
Choisir un bon pneu d’accord, mais… c’est quoi un bon pneu ?
L’important est de rouler à votre main. Faites des essais. Roulez avec différentes pressions et voyez celle qui vous convient le mieux en termes de confort, d’adhérence et de roulement. Tant que vous gardez la pression dans les limites imposées, vous respecterez les pneus. Évidemment, si vous aimez des pressions basses, l’inconvénient sera de devoir répéter le rituel du gonflage très souvent.
À quelle fréquence gonfler ses pneus ?
Souvent.
Voilà tout est dit. Ou presque. Il n’est pas forcément nécessaire de gonfler vos pneus chaque jour ou chaque semaine. Si vous roulez beaucoup en ville et que vous décidez de gonfler à bloc vos pneus, vous n’aurez à reproduire le gonflage qu’un mois plus tard.
Cependant, comme montré ci-dessus, l’expérience avec vos pneus est meilleure lorsque vous y prêtez attention. Oui vous pouvez ne gonfler vos pneus qu’une fois par mois, mais une fois par deux mois devient «dangereux», une fois par six mois est carrément une invitation à la crevaison.
Pour les vélos de loisir, que vous n’utilisez pas régulièrement, par exemple, votre vélo de cyclotourisme, il est primordial de vérifier la pression des pneus AVANT de partir en randonnée. Notez également que lorsque vous entreposez votre vélo, sur ses roues, il est important de les maintenir là-encore à la bonne pression. Les pneus se dégonflent «naturellement» (pas à cause d’une crevaison mais plutôt à cause de l’atmosphère) : un vélo qui pèse de tout son poids sur des pneus à plat, pendant une longue période, va irrémédiablement endommager ces derniers. Cela créé des «fentes» sur les flancs.
On se répète, mais, maintenant, c’est à vous de sentir la pression !
Pompes à pied : la meilleure amie du cycliste
La pompe à pied du foyer se range facilement dans un placard ou mieux, dans le cabanon aux côtés des vélos. Elle permet de faire monter les pressions avec un effort très raisonnable. De plus, une bonne pompe à pied est munie d’une tête adaptable à n’importe quel type de valve (presta ou schraeder). Vous insérez la tête de pompe sur la valve, vous pompez et c’est fini !
Lire plus > C’est quoi une valve ? Quel est mon type de valve ?
Le bon geste
Les pompes sur pied permettent de gonfler facilement des pneus : le bon geste, c’est de poser les pieds de part et d’autre du mât de la pompe, et de faire jouer les jambes. Comprendre «plier les genoux». Ainsi vous ne forcerez que peu sur les bras, pas sur le dos, et vous verrez l’aiguille du manomètre s’affoler bien efficacement !
Pompes manuelles : en cas de pépin sur la route, toujours emmener une pompe à main!
Pour les cyclistes qui partent sur des plus longues randonnées, ou pour ceux qui se déplacent sur de relativement longues distances et qui s’éloignent ainsi beaucoup de l’atelier de Dumoulin Bicyclettes (!), la pompe à main est essentielle.
Nous offrons plusieurs modèles de pompe à mains. Nous vous conseillons deux modèles en particulier, les Lezyne Micro Floor Drive et les Sport Drive. Ces pompes sont efficaces, très faciles à employer, compactes et légères et surtout ont le mérite de ne pas demander des efforts déraisonnables.
Notamment, lorsque vous avez à réparer une crevaison sur le bord de la route (parce que, quand même, ça peut arriver), quelle plaie de devoir gonfler un pneu, tout en tenant le vélo, et en tenant la valve pour ne pas l’arracher, en maintenant une pression sur la pompe pour qu’elle ne décroche pas de cette dernière ! Vous voyez le tableau. On a tous déjà eu cette expérience particulièrement désagréable ! Avec les mini-pompes à pied, vous pouvez forcer plus avec tout le corps pour rendre l’opération plus simple, avec la pompe Sport Drive, le tuyau vous permet de vous concentrer que sur le pompage.
Pour des raisons écologiques, nous ne tenons pas en magasin de pompes avec dilatateur d’air comprimé.
Faites des pieds et des mains, gonflez vos pneus !