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Il y a quelques années, le monde du vélo prenait conscience que la pratique du vélo se faisait plus souvent qu’autrement, en milieu «hostile». Dans les habitacles insonorisés, climatisés et remplis de signaux visuels ou d’écrans, les automobilistes semblent de plus en plus distraits. Comment attirer leur attention ? Les lumières de jour devinrent alors un des moyens de sécuriser les cyclistes.

Certains manufacturiers ont développés des équipements autour du concept de «lumières de jour», ou de «bio-motion». Il fallait également se démarquer de l’horizon, faire «contraste», avec des casques et des accessoires de couleurs «visibles» (POC, Avip concept, Trek «If you do only one thing»). Pour autant, on peut s’interroger sur la pertinence de cet acte lorsque l’on se déplace en ville : allumer des lumières de jour, est-ce «nécessaire» ?

Indubitablement, se rendre visible la nuit comme le jour, par différents moyens, augmente votre sécurité et fait partie des bonnes pratiques. Cette stratégie ne doit pas vous empêcher d’être attentifs en tout temps, et de toujours considérer que oui, cet automobiliste est occupé à «texter» ou à pitonner sur son cellulaire.

Les principes

Le contraste et le mouvement

Alors qu’un cycliste roule, il apparait et disparait du champ visuel des autres usagers. La ville est pleine de «fonds visuels» : des parcs, du béton, des commerces avec des néons, des abribus avec des couleurs… Il devient alors important pour la personne en vélo de se démarquer.

En portant un casque d’une couleur qui détonne, comme par exemple le bleu, le orange, le jaune ou même le blanc.

Une fois n’est pas coutume, voici une photo d’un cycliste plutôt équipé pour une sortie de route. Ces équipements de POC entendent utiliser tout ce qui peut bouger pour attirer l’attention : c’est pourquoi le casque, la paire de gants, les couvre-chaussures sont orange.

Certes les détails réfléchissants sont intéressants, mais l’accent de couleur permet de réaliser les contrastes qui font que les cyclistes sont remarqués. C’est un principe qu’il est plutôt facile de suivre. Dans notre sélection de casques ou de vêtements, vous trouverez toujours des couleurs. Bien sûr le noir est passe-partout, mais n’hésitez pas à ajouter des détails plus «criards» lorsque vous roulez.

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Ajouter un accessoire bien visible : utile, pratique et stylé.

Toujours allumé ?

En complétant votre équipement de lumières de vélo puissantes et capables de vous situer clairement sur la route, vous ne faites qu’augmenter votre sécurité. Le jour, on préfèrera utiliser les modes «clignotants». Le feu arrière Flare RT excelle dans cette mission.

Pour les phares avant, vous pouvez également employer les modes clignotants le jour. À la noirceur, nous vous recommandons de plutôt utiliser les halos continus. Oui, vous avez besoin d’être situés, mais aussi de voir. C’est plus facile d’éclairer un nid-de-poule ou un obstacle avec un phare continu plutôt qu’avec des stroboscopes. Sans compter que pour les autres cyclistes, des phares très puissants et clignotants peuvent être très dérangeants. À cet égard, les phares alimentés par des dynamo ou encore les phares Trek Commuter sont intéressants à considérer. En effet, ces phares ont un miroir coupant le halo lumineux à l’horizon. Ils éclairent la route, vous positionnent clairement, et éblouissent moins les autres !

Les infrastructures adéquates au réel partage de l’espace public sont les éléments primaires qui favorisent la sécurité des cyclistes. En partant du principe que les automobilistes sont concentrés sur la route, utiliser des lumières de jour n’est peut-être pas toujours pertinent ou nécessaire. Cependant, dès que le temps est moins beau, ou la grisaille plus prononcée, la lumière de jour devient très pertinente.

En tant que cycliste, il est vital de ne jamais se départir du principe de prudence : même avec des lumières, avec un casque visible ou des réflecteurs dans ses roues, restons sur nos gardes. Vérifier ses angles morts, s’assurer d’un contact visuel avec le conducteur d’auto, rester à l’écart des camions, des autobus, rester alerte aux intersections… Tout cela sont des éléments «nécessaires» et vitaux.

L’ajout d’équipement supplémentaire ne peut qu’aider. À vous de choisir jusqu’où vous souhaitez aller.


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La nuit, l'éclairage actif est obligatoire. Le jour, c'est une option à considérer.

Ressources

Si nos propos font foi sur notre expérience «de terrain», nos observations sur la route, nous avons aussi consulter différentes sources. Les voici !

En français :

«8 bonnes habitudes à vélo», gouvernement du Québec.

Journal de Québec, «Visible et prévisible à vélo»

SAAQ, «Vélo et équipements : visibilité et sécurité»

Vélo Québec, «Allume !»

En anglais :

Cateye : «Visibility is a cyclist’s best defense by day or by night.

Trek «ABC of awareness»

Bike Radar, What is the safest colour for cycle clothing?

Cycling Magazine, The POC AVIP collection reviewed

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