Il y a quelques années, le monde du vélo prenait conscience que la pratique du vélo se faisait plus souvent qu’autrement, en milieu «hostile». Dans les habitacles insonorisés, climatisés et remplis de signaux visuels ou d’écrans, les automobilistes semblent de plus en plus distraits. Comment attirer leur attention ? Les lumières de jour devinrent alors un des moyens de sécuriser les cyclistes.
Certains manufacturiers ont développés des équipements autour du concept de «lumières de jour», ou de «bio-motion». Il fallait également se démarquer de l’horizon, faire «contraste», avec des casques et des accessoires de couleurs «visibles» (POC, Avip concept, Trek «If you do only one thing»). Pour autant, on peut s’interroger sur la pertinence de cet acte lorsque l’on se déplace en ville : allumer des lumières de jour, est-ce «nécessaire» ?
Indubitablement, se rendre visible la nuit comme le jour, par différents moyens, augmente votre sécurité et fait partie des bonnes pratiques. Cette stratégie ne doit pas vous empêcher d’être attentifs en tout temps, et de toujours considérer que oui, cet automobiliste est occupé à «texter» ou à pitonner sur son cellulaire.