Guenièvre est urgentiste à Montréal. Elle a des horaires atypiques et adore le vélo. Ce n’est pas toujours simple de combiner les deux et surtout de se garder de la motivation pour couvrir les 17 kilomètres de trajet aller-retour. Elle se laisse parfois enchanter par les sirènes de l’automobile… Pendant une semaine, elle a essayé le vélo électrique Electra Townie Go!. Elle nous livre ici ses impressions sur cette toute nouvelle expérience.
Le contexte : une cycliste nocturne fatiguée
Je cherche toujours à limiter mon utilisation de la voiture : j’adore mon vélo. Un Lemond orange, qui roule vite ! Durant l’été, les belles journées et les températures clémentes ne me posent aucun problème. Je ne pense pas à l’auto. Lorsque je travaille pourtant, je cède plus facilement. J’ai des horaires atypiques, et je travaille à 8,5 kilomètres de chez moi. Lorsque je rentre après ma garde, au milieu de la nuit, que la météo est fraiche ou pluvieuse, j’avoue que je n’utilise pas mon Lemond aussi souvent que je le souhaiterais. Comment rendre ce trajet moins rébarbatif pour une cycliste nocturne fatiguée ?
Le vélo électrique ? Comme une marche rapide
J’ai expérimenté le vélo électrique pendant une semaine. Première impression : c’est plutôt emballant. Peu d’effort pour 32 km/h. Difficile de ne pas avoir un sourire d’enfant. Le retour du travail à 2h du matin était vraiment chouette. Juste le bon niveau d’effort : comme une marche rapide de 20 minutes. Il faisait assez froid, mais avec ce vélo, il y a possibilité de s’habiller autant que désiré sans s’auto-imbiber de sueur sous son manteau. Je n’ai «malheureusement» pas expérimenté la pluie, mais j’en déduis que le port des vêtements imperméables devient aussi plus confortable.
«Pépère» ? Non, si je n’étais pas en vélo, je serais en voiture
J’ai réalisé que j’étais un peu gênée pour aller au travail de jour, en compagnie des autres vélos sur la piste cyclable. Il y a comme une étiquette « pépère » attachée au vélo électrique dans ma tête. J’ai passé outre mon malaise en me raisonnant: si je n’étais pas sur ce vélo, je serais en voiture, et personne ne me trouverait «pépère». Je serais telle plutôt au regard des raisons qui me poussent à prendre l’auto… En fait, je me disais que ça serait super si plus d’automobilistes optaient pour ce mode de transport.
Un vélo qui ne m’a pas fait le «coup de la panne»
J’avais par ailleurs une crainte par rapport aux possibilités de panne électrique, mais l’autonomie de la batterie était assez grande et elle se rechargeait très rapidement, donc je n’ai jamais eu de problème.
Enfin, ce mode de transport trouve sa place dans les conditions où le vélo traditionnel devient difficile : heures atypiques, mauvaise température, fatigue… et peut-être même pour l’hiver, qui sait ?
Merci Guenièvre pour ce témoignage sur le vélo électrique Electra Townie Go !
On espère qu’il t’aura donné envie de recommencer l’expérience.
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